Débordé et stressé

Débordé : Comment demander de l’aide à votre entourage ?

Débordé ? Découvrez une approche en 4 étapes pour demander l'aide de votre entourage aussi bien pro que perso, mais aussi quelques conseils et des exemples concrets.

Vous vous sentez débordé, submergé ? Peut-être qu’il est temps de demander de l’aide à votre entourage. D’ailleurs, on entend souvent comme conseil de « déléguer » ou de « s’appuyer sur son entourage ». Mais comment faire concrètement ?

Dans cet article, découvrez mes conseils pour demander de l’aide à votre entourage si vous êtes débordé, quand et comment le faire aussi bien côté pro que perso, mais aussi des exemples concrets et des pistes pour surmonter vos éventuelles difficultés.

Débordé : comment demander de l'aide ? Débordé : comment demander de l'aide ? Conseils gestion du temps Comment demander de l'aide à son entourage ?

Quand solliciter l’aide de votre entourage ?

Avant de rentrer dans le comment, peut-être vous demandez-vous quand demander de l’aide.

Pourquoi se poser la question ?

Cette simple question (« quand demander de l’aide », autrement dit « si c’est le moment de demander de l’aide ») n’est pas si évidente pour beaucoup d’entre nous.

  • Certains ont peur de demander, peur de la réaction des autres.
  • D’autres pensent que cela ne sert à rien.
  • Certains croient que c’est une perte de temps, car cela ne sera pas aussi bien fait qu’eux.
  • D’autres n’y pensent tout simplement pas, ou ne s’y autorisent pas.

Or le risque à ne pas demander de l’aide est :

  • d’être à terme complétement sous l’eau ou dépassé,
  • de faire des erreurs.
  • voire de se retrouver dans des situations compliquées.

Pourtant, souvent, il suffit juste de « demander ».

La clé : s’écouter et anticiper

Pour savoir quand demander de l’aide, les clés selon moi sont de s’écouter et d’anticiper.

Pas besoin d’attendre d’être débordé ou d’être complètement sous l’eau pour demander de l’aide.

Vous pouvez solliciter votre entourage, par exemple, quand :

  • vous sentez que cela va faire trop.
  • vous bloquez sur quelque chose et vous avez besoin d’en parler.
  • vous anticipez un accroissement d’activité ou un pic de charge.
  • vous montrez dès premiers signes de débordement.

Et bien sûr, si vous vous sentez déjà stressé, débordé, envahi par le travail, c’est surement le moment de demander de l’aide.

Un réflexe a adopté

In fine, « demander de l’aide » pourrait être vu comme un « outil » dans votre palette pour faire face à un pic de charge, diminuer votre stress, éviter de vous retrouver sous l’eau.

Et dans ce cas, il suffit de penser à  :

  • Prendre régulièrement du recul.
  • vous demander si demander de l’aide pourrait être une option.

À noter : demander de l’aide ne garantit pas le résultat. Mais, qui ne tente rien n’a rien. Si vous ne le faites pas, il y a plus de chance que la situation ne s’améliore pas, voire empire. Donc autant explorer cette option ;).

Comment demander de l’aide ?

Comment faire concrètement ? Voici une approche en 4 étapes pour solliciter de l’aide côté pro ou perso.

Étape 1 : Initier la discussion

La première étape, que ce soit au travail ou à la maison, est d’en parler.

  • Exposez la situation, votre ressenti et votre besoin sans animosité, sans essayer de vous poser comme victime ou culpabiliser les autres.
  • Exposez simplement les faits et votre ressenti.

N’attendez pas que les autres viennent vers vous pour vous proposer leur aide. Ils ne sont pas dans votre tête. Ils ne savent pas forcément ce que vous pensez, ce que vous vivez. Si vous voulez que cela change, c’est votre responsabilité d’initier ce changement.

Étape 2 : Clarifier votre besoin

Clarifiez ensuite votre besoin et votre demande.

Avez-vous besoin :

  • de mieux répartir les tâches ?
  • de prioriser ?
  • de déléguer certaines choses ?
  • d’en supprimer d’autres ?
  • de revoir complètement l’organisation ?
  • ou êtes-vous complètement perdu et avez besoin d’aide pour savoir comment sortir de cette situation ?

Là encore, votre interlocuteur n’est pas dans votre tête. Au plus, vous serez clair sur ce que vous attendez de l’autre, de quoi vous avez besoin, au plus la suite de la discussion sera « bénéfique ».

Étape 3 : Rechercher des solutions en mode « co-construction »

Une fois votre besoin exposé, mon conseil est d’aborder une approche constructive. N’essayez pas d’imposer votre solution.

  • Ayez une vraie discussion.
  • Écoutez, échangez, pesez les « pour et contre ».
  • Cherchez des solutions qui conviennent à tous.

Ainsi :

  • Vous trouverez surement des options, solutions, auxquelles vous n’avez pas pensé.
  • Vous avez plus de chances d’avoir l’adhésion de votre entourage pour vous aider par la suite.

Donc gardez l’esprit ouvert, soyez constructif. 

Puis, décidez ensemble de la suite à donner. Peut-être que :

  • Votre interlocuteur sera d’accord pour vous aider et vous conviendrez de la manière de procéder
  • Il vous dira qu’il n’est pas la bonne personne, mais vous donnera des pistes ou un contact pour vous aider.
  • Ou encore il se peut que votre interlocuteur refuse tout simplement (oui, cela peut arriver. Vous ne pouvez pas tout contrôler, ni « forcer » les autres).

Dans tous les cas, cet échange devrait vous permettre d’y voir plus clair : d’ouvrir des portes, d’en fermer, voire de trouver LA solution à votre problème.

Étape 4 : Passer à l’action

Quel que soit le résultat de cet échange, veillez à :

  • Vous mettre d’accord sur la suite à donner.
  • Et passer à l’action tout de suite.

Le risque sinon c’est que cette discussion reste une intention ou une belle promesse sans réel effet derrière.

Peut-être me direz-vous : « oui, mais si la solution ne dépend pas de moi ? ou encore demande du temps à se mettre en œuvre ? ». 

Et bien, cela ne vous empêche pas d’initier une première action (ex : mettre un rappel pour relancer votre interlocuteur, prendre un rendez-vous, écrire un brief…).

Point d’attention : 

  • Si vous sollicitez l’aide de quelqu’un, voici une règle d’or pour que cela se passe bien :

Celui qui est responsable de la tâche est « le patron ».

Cela signifie :

  • À la maison : pas de commentaires sur la manière de faire tant que la tâche est faite. Et même si ce n’est pas parfait ou fait aussi bien que vous ;).
  • Au bureau, si vous avez décidé de déléguer, les règles de la délégation s’appliquent selon le niveau de délégation choisi. Les rôles et responsabilités sont à clairement établir.

 

Quelques exemples côté pro et perso

Voici quelques exemples de solutions qui peuvent être envisagées après en avoir parlé à votre entourage (famille, N+1,…).

Côté perso

 

  • Répartir les tâches ménagères entre les membres de la famille avec chacun un poste clair.
  • Prendre une aide à domicile, une femme de ménage pour dégager du temps.
  • Si vous avez des enfants, avoir chacun un soir par semaine libre (l’autre prenant le relai pour les enfants).
  • Responsabiliser davantage vos enfants en fonction de leur âge.
  • Afficher un planning familial sur le frigo pour ne pas sans arrêt devoir répondre aux questions de tout le monde sur les évènements à venir. (ex : Quand est-ce qu’est le diner avec X ? Quand est le match de foot de B. ?)
  • Rendre accessible toutes les informations utiles pour la maison dans un classeur maison, pour éviter d’avoir un seul « sachant » pour tout ce qui se passe et donner de l’autonomie à ses proches.

Côté pro

  • Déléguer certaines activités à un collègue.
  • Recruter un nouveau collaborateur ou un prestataire pour prendre en charge un pan de l’activité.
  • Revoir les rôles et responsabilités sur un projet pour fluidifier le travail et pour éviter de se surcharger avec le travail des autres, qui est en charge de quoi, si ce n’est pas clair aujourd’hui.
  • Décaler des échéances et revoir les priorités pour étaler la charge de travail dans le temps.

Déléguer

Si vous avez du mal à demander de l’aide, quelques conseils en plus

Si vous avez du mal à vous appuyer sur votre entourage, voici 3 pistes à explorer pour surmonter vos difficultés.

1. Clarifier précisément ce qui vous empêche de demander de l’aide

Demandez-vous :

Qu’est ce qui vous vous gêne ? vous freine ?

Essayez d’identifier ce qui fait que vous avez tant de mal à demander de l’aide. Par exemple, est-ce la peur de :

  • la réaction des autres.
    • Si c’est le cas, sachez que c’est tout à faire normal de demander de l’aide de temps en temps.
    • En vous exprimant clairement avec une démarche constructive, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que cela se passe bien.
  • que cela ne soit pas fait aussi bien que vous.
    • Dans ce cas, pesez le pour et le contre : qu’est-ce que vous avez à gagner et à perdre ?
  • que cela ne serve à rien. Si c’est ce que vous pensez, par expérience, je peux vous dire que :
    • Rien que d’en parler permet souvent de relâcher la pression, évacuer les pensées qui nous pèsent au quotidien. Vous vous sentirez surement plus léger.
    • Et sur les résultats, qui sait sur quoi une discussion constructive peut aboutir ? Peut-être il y aura des solutions que vous n’avez même pas envisagées.

2. Identifier le risque à ne pas le faire

Une autre façon d’aller au-delà de vos réticences à demander de l’aide est d’évaluer précisément le risque à ne pas le faire.

Demandez-vous simplement :

Que va-t-il se passer si je continue ainsi ?

Souvent, cette simple question aide à passer à l’action.
Et pour qu’elle ait encore plus d’effets, soyez le plus précis possible dans votre réponse

  • Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Quelles seront les conséquences ?

3. Identifier les bénéfices à le faire

Et si mettre en lumière les risques ne vous apporte pas suffisamment de motivation, vous pouvez aussi prendre le problème dans l’autre sens, en essayant de faire ressortir les bénéfices pour vous.

Posez-vous la question :

Qu’est-ce que cela va m’apporter ? me permettre ?

Par exemple :

  • Vous appuyer sur votre entourage, ne plus être le seul à détenir les informations utiles peut grandement diminuer votre charge mentale au quotidien.
  • Demander de l’aide peut vous permettre d’arrêter de courir constamment, de vous sentir moins stressé, de retrouver un peu de sérénité au quotidien.
  • Déléguer certaines tâches peut également vous permettre de dégager plus de temps pour ce qui compte pour vous.

Le principal est d’identifier en quoi c’est important pour vous.

Faire des pauses au travail

À vous de jouer

Et voilà, je vous ai livré mes conseils pour s’appuyer sur son entourage quand on est débordé, avec quelques pistes et exemples si c’est quelque chose de difficile pour vous.

👉 Que retenez-vous de cet article ?

Dans tous les cas, ne vous arrêtez pas là. Passez à l’action. Et si vous éprouvez des résistances à demander de l’aide, commencez « petit », par la chose la plus simple et facile pour vous. Donc :

👉 Quelle est la première chose pour laquelle vous voulez demander de l’aide ?

Pour aller plus loin

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Catherine
Bonjour ! Je suis Catherine, coach et créatrice d'outils d'organisation. J’aide celles et ceux - pour qui le travail est important, mais qui ne veulent pas pour autant sacrifier leur vie perso et leur santé - à trouver leur équilibre et mieux gérer leur temps afin de mener une vie pro ET perso épanouie.

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